25 ans de l’APARE : Le témoignage d’Yves Tariscon
Dans la continuité de nos précédents articles pour les 25 ans de l’APARE, retrouvez ci-dessous le témoignage d’Yves Tariscon, notre Président d’Honneur !
Chers amis,
Ma présence parmi vous me projette plusieurs années en arrière.
Loin de le vivre avec nostalgie, ce moment si particulier me renvoie à des souvenirs qui comptent beaucoup dans le parcours d’un dirigeant sportif.
C’était en 2003 et je venais d’être élu à la présidence de I’ USAP Association.
Quelle responsabilité et quel poids sur les épaules à ce moment- là, quand il s’agit de conduire le destin d’une association, forte de plusieurs centaines de membres, nantie d’une belle image et résolument engagée dans la formation et l’excellence.
Peu de temps après, vos prédécesseurs me confiaient la présidence de l’APSA qu’on débaptisait pour devenir l’APARE, un regroupement et une représentation des présidents des associations du rugby d’Elite.
Avec, Eugène PASSERAT, Secrétaire Général (Stade Toulousain) et Gérard BERTIN, Trésorier (A.S. Montferrandaise), nous allions cheminer en quête de légitimité.
D’où mes premières rencontres, cruciales et déterminantes, avec Bernard LAPASSET, Président de la Fédération Française de Rugby et Serge BLANCO, Président de la Ligue Nationale de Rugby.
Pour affirmer haut et fort au président de la FFR notre opposition d’accorder à la Ligue Nationale un numéro d’affiliation bis et notre détermination à défendre et conserver en exclusivité le nom et la marque de chaque club, pour que cette reconnaissance construise, entretienne et renforce des liens forts avec chaque section professionnelle, au nom du maitre mot qui conduit à jamais notre action, à savoir LA FORMATION.
C’était durant le Comité Directeur de la Fédération auquel nous avions été conviés et devant les membres du Conseil d’administration.
Autre démarche destinée à alléger les charges qui pèsent sur nos associations quant au défraiement des arbitres, celle qui a consisté à proposer à René HOURQUET, alors trésorier général de la FFR, d’étudier une péréquation afin d’accorder au club une somme forfaitaire.
Par ailleurs, notre intégration à la commission mixte FFR-LNR nous a permis de participer notamment à la réflexion sur les JIFF ainsi qu’aux décisions qui ont suivi.
Et lors de la présidence de Pierre CAMOU, alors que j’avais quitté celle de l’APARE, nous avons obtenu que notre association soit représentée au sein Comité Directeur de la FFR.
J‘ai choisi le moment où j’avais abandonné mon mandat pour effectuer la démarche, au grand étonnement d’ailleurs du président CAMOU qui avait souhaité, à juste raison, que les présidents de nos associations s’engagent au sein des comité départementaux. Ce que j’ai fait en m’impliquant dans le Comité départemental du Pays Catalan que je n’ai jamais quitté par la suite.
Et je voudrais dire ici tout mon soutien à ceux qui ont repris le flambeau au sein de l’APARE, remercier aussi tous ceux avec lesquels nous avons conduit nos actions et adresser aux présidents des associations et clubs amateurs mes encouragements et leur dire toute ma confiance pour qu’ils maintiennent les Centres de formation au sein de leur entité.
Les Centres de formation sont leurs murs porteurs et notre vocation est de les aider pour les conduire aux succès.